Quelques lieux emblématiques de Balma

Balma Ballon - Les aérostiers

C’est en 1923 que les aérostiers s’installent à Balma. Ils trouvent là un terrain de manoeuvre adapté à leur mission de reconnaissance. Dans ces curieux bâtiments, on trouve des ballons en forme de « saucisses » qui, en fait, sont des ballons d’observation à but militaire. On déplaçait ces engins grâce à un câble de maintien enroulé sur un treuil que transportait un camion.
En 1931, lors d’une manoeuvre avec l’un de ces ballons captifs, la flèche du clocher de l’église Saint-Joseph fut fortement endommagée…

Aérodrome Balma-Lasbordes

La construction de l’aérodrome de Lasbordes est initiée par les allemands pendant la deuxième Guerre mondiale. Il était prévu pour accueillir des bombardiers. A la fin de la guerre, avec l’installation de l’aéroclub du Languedoc, l’aérodrome se tourne vers l’aviation de loisir.

Le terrain est racheté par l’état français et ouvert à la circulation aérienne publique en 1955.

L’aérodrome est homologué pour les vols de jour à vue.

Esplanade de l'Hôtel de Ville

L’on y domine la vallée de l’Hers et l’on y découvre le bâtiment Balma Ballon, les petits jardins familiaux et les collines de Jolimont et du Calvinet. Arrêtons-nous un instant comme l’ont fait les armées de Soult et de Wellington dominant les rives de l’Hers. C’est là que se déroula la Bataille de Toulouse, la dernière bataille de l’Empire, le 10 avril 1814.

Parc de Lagarde - La Croix de Malte

Au XIIème siècle, les terres de Balma étaient inféodées à l’Ordre de Malte. Elles étaient délimitées par des pierres (bornes) représentant des croix de malte, placées pour rappeler aux gens et aux soldats que ces terres appartenaient à l’ordre et qu’il fallait les respecter. La métairie qui occupait le domaine de Lagarde était une des plus importantes de la commune.

Eglise Saint-Joseph du Rouquet (1852-1871)

Elle possède un clocher octogonal de type toulousain et des murs de briques Elle doit son nom « Rouquet » au lieu-dit du quartier Al Rouquet, qui signifie petit roc ou rocher.

Eglise Saint Martin de Boville

Balma est dotée de 2 églises, une de type toulousain, Saint-Joseph du Rouquet (clocher octogonal) et l’église Saint-Martin de Boville, héritage du Lauragais avec son clocher-mur avec 3 ouvertures pour 3 cloches. Cette église du XIIIème siècle a été rebâtie au XVIIème siècle. Située non loin de l’axe Toulouse-Castres, ancienne voie romaine, elle aurait été une des étapes des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.
Sur le parvis, un puit-guérite alimentait en eau les premiers habitants de Lasbordes (les bordes : les fermes en occitan) jusqu’en 1964.

Lac Saint-Clair

Il doit son origine au nom de son propriétaire, négociant à Toulouse. Le lac est alimenté par le ruisseau de la Linasse. Un coin verdoyant agréable pour une promenade autour du lac ou pour regarder les canards et les poules d’eau s’ébattrent.

La Fount

Ce lieu-dit de Balma doit son nom à la présence d’une source (Fount en occitan) qui alimentait en eau potable le quartier jusqu’en 1950. La fontaine a été restaurée, un petit coin agréable pour faire une halte

La Grainerie

La Grainerie est un lieu de création, de répétition et d’entrainement pour les artistes de cirque implanté sur la commune de Balma depuis sa création en 1997.

Elle propose une programmation de spectacles de cirque contemporain toute l’année, dans sa salle (230 places), en plein air ou sous chapiteau : Cirque en chantier (étapes de création), 1ers Tours de Piste (avant-première), Place au chap’ (au moment de Noël), festivals : Génération(s) Grainerie au printemps et L’Européenne de Cirques à l’automne. C’est la partie visible de son activité.

Mais il existe un envers du décor !
La Grainerie œuvre au quotidien pour le renforcement de la filière cirque et l’accompagnement des ses acteurs.
Elle met des espaces (salles de création, ou gymnase d’entrainement) à disposition des artistes et compagnies pour la création de spectacles.
La Grainerie construit également du lien avec différents publics à travers des projets d’éducation artistique et de médiation culturelle : scolaires, centres sociaux, hôpitaux…
Européenne, la Grainerie s’inscrit dans un réseau cirque international et fait rayonner les arts du cirque de Balma à Stockholm, en passant par Recife (Brésil) et Montréal.

La Cinémathèque

C’est une belle bâtisse du XIXème siècle qui fut restaurée lors de l’installation de la cinémathèque de Toulouse. Son pigeonnier, situé sur le toit, est ceinturé de carreaux vernissés verts formant une protection contre les rongeurs.

La DGA

Autrefois appelé C.E.A.T., DGA-Techniques Aéronautiques est l’un des neuf centres d’expertises et d’essais de la Direction Générale de l’Armement. Il s’agit du principal centre européen d’essais au sol et d’évaluation des aéronefs militaires et civils.
Sur une superficie balmanaise de 40 hectares, avec un effectif total d’environ 617 personnes, dont un nombre important d’ingénieurs, le site est reconnu pour son expertise dans le domaine des structures, des agressions électro-magnétiques ou des matériaux mais aussi pour les investigations suite à des incidents et des accidents qu’il peut mener au profit du Bureau d’Enquête et d’Analyses (BEA) et du Bureau Enquêtes Accidents Défense (BEAD).
C’est à Balma que le flaperon du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu en mer, a été analysé.

Le Bassin des carènes

Les premiers essais des carènes en bassin datent de 1871. Avec l’extension de l’aviation après la première guerre mondiale et le développement des grands raids dans des contrées démunies, l’eau apparut comme le meilleur moyen d’atterrir en toute sécurité dans des pays non équipés de pistes adéquates. Le développement des hydravions s’accrut ainsi que les bassins d’essais des carènes. Un projet  de bassin linéaire aboutit à Balma, complété par la construction d’un tunnel et fut mis en service en 1952. Pour l’époque, cette réalisation de 1200m étanche et parfaitement rectiligne était presque une prouesse technique.

Malheureusement, la construction s’acheva quand les hydravions furent progressivement remplacés  par des appareils classiques.

Le bassin-tunnel resta inutilisé pendant quelque temps puis réutiliser vers 1961 pour la réalisation de tests  à l’aide d’une catapulte.

Source : Le CEAT, des essais et des hommes

Le Château de Thégra

Belle et grande demeure nichée au cœur d’un vaste parc ombragé, le Château de Thégra est un joyau du patrimoine balmanais. Son histoire s’étend sur plusieurs siècles, comme en témoignent les traces laissées par les occupants successifs de la vieille bâtisse.
L’ escalier à vis en bois tourne à droite, pour monter au pigeonnier situé au sommet de la tour octogonale est une curiosité du lieu. De là, une vue panoramique s’étend jusqu’à la vallée de la Seillonne.
A l’entrée de la propriété, une chapelle érigée au XIXème siècle permettait aux résidents d’assister aux offices religieux sans se déplacer à Balma.

La vallée de l'Hers

L’ « Hers-mort » ou « Petit-Hers » prend sa source au sud de Castelnaudary, à Fonters-du-Razès (Aude) et se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Saint-Jory, après un parcours de 89 km.

L’histoire de l’Hers est un mélange d’histoires précieuses et redoutables. Passage des invasions, source d’eau et d’irrigation, de sable pour les constructions et de bonnes terres, de bois et de pacages pour les animaux, l’Hers, peut être aujourd’hui encore redoutable et ravageur en quelques heures sur une terre qu’il a fertilisée plusieurs années durant.

Aujourd’hui, un syndicat, créé en 1972-1973, regroupe la totalité des communes riveraines. Appelé Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Hers (SMBVH), il a pour action, l’entretien, la renaturation des berges et du lit de la rivière ainsi que la gestion de l’eau et de sa qualité.